Le surimi est souvent l'objet de nombreuses croyances erronées, faisant de lui un aliment controversé. Pourtant, il mérite d'être redécouvert sous un nouveau jour, loin des mythes qui l'entourent.
Ingrédients et fabrication du surimi
Contrairement aux rumeurs, le surimi n'est pas élaboré à partir de restes de poisson ou de déchets. Sa base est constituée de chair de poisson de qualité, principalement du colin d’Alaska ou du merlu. Depuis 2002, une norme stricte en France exige que les bâtonnets de surimi contiennent au minimum 30% de poisson. Avec une méthode japonaise traditionnelle de conservation du poisson, le surimi s’imbrique dans une culture alimentaire ancestrale.
Impact écologique du surimi
Sur le plan environnemental, la fabrication de surimi s'inscrit dans une démarche responsable. Les grandes marques comme Fleury Michon s'engagent à ne pas contribuer à la surpêche. La majorité du surimi vendu en France est issue de la pêche contrôlée, garantissant des pratiques durables qui préservent les écosystèmes marins.
Surimi et santé : un allié nutritionnel
Pour ce qui est de sa valeur nutritive, le surimi est riche en protéines et contient des vitamines essentielles comme la B12, et A. Avec un apport calorique modéré, il peut s'intégrer efficacement dans un régime équilibré. Il reste toutefois primordial de le consommer avec parcimonie, en raison de sa teneur en sel. En somme, le surimi, bien que souvent mal compris, est un excellent choix pour ceux qui souhaitent allier plaisir gustatif et bienfaits nutritionnels.







