Le régime vegan, qui exclut tous les produits d'origine animale, a suscité un intérêt croissant. Anna Barder, journaliste du magazine Glamour (UK), a récemment partagé son expérience après avoir évolué vers ce mode de vie durant un mois.
Un défi bien plus léger que prévu
Anne, qui était déjà végétarienne, n'a pas eu de mal à renoncer à la viande et au poisson. Pour elle, devenir vegan était une suite logique de ses valeurs : "La protection des animaux et mon opposition à l'élevage industriel m'ont poussée vers cette décision. J'étais curieuse de savoir quel impact cela aurait sur mon corps", confie-t-elle.
Les plaisirs du fromage : un combat difficile
Malgré sa transition relativement fluide, un obstacle se dressait : le fromage. Élevée en Allemagne, les produits laitiers faisaient partie intégrante de son quotidien. "Le fromage était omniprésent dans nos repas, du Kässpatzen à la raclette", déclare-t-elle. Pour lutter contre les envies, Anne a découvert des alternatives : "J'ai trouvé un parmesan vegan à base de graines moulues qui ressemble étonnamment au vrai".
Des résultats surprenants après 30 jours
Après un mois, les changements étaient notables. Anne a observé une perte de graisse corporelle et une amélioration de l'état de sa peau, notamment grâce à l'élimination des produits laitiers, souvent responsables d'imperfections cutanées. Elle se sentait également plus énergique et récupérait plus rapidement après des efforts physiques comme la randonnée.
"Je cuisine désormais avec davantage de fruits, légumes et légumineuses, ce qui a transformé ma relation avec la nourriture", partage-t-elle.
Cela dit, elle a l'intention de garder une approche équilibrée. "Je continuerai à consommer du miel pour sucrer, car c'est naturel pour moi", précise-t-elle. Anne souhaite éviter que ce régime ne devienne trop restrictif et nuise à sa vie sociale.
Il est essentiel de souligner que chaque personne est unique. Un médecin ou un diététicien est conseillé pour toute personne souhaitant adopter un régime vegan, surtout pour les jeunes enfants, les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que pour les personnes âgées ou malades.







