Au cours des deux derniers mois, plus de 30 tonnes d’olives en saumure provenant du Maroc ont été confisquées par la douane française. Ces olives, importées par un grossiste basé en Seine-Saint-Denis, ne respectaient pas les normes européennes en matière d’additifs alimentaires et présentaient des risques potentiels pour la santé.
Découverte alarmante
Au début de l’année 2024, des enquêtes menées par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) ont révélé que plusieurs entreprises marocaines exportaient des olives contenant des conservateurs allergènes interdits. Les investigations se sont concentrées sur un grossiste de Seine-Saint-Denis, qui recevait régulièrement ces produits. De gros pots en plastique de douze kilos étaient destinés à être revendus sur les marchés d’Île-de-France.
Contrôles et saisies
Des contrôles effectués au port du Havre, où la marchandise arrivait par conteneur, ont mis en évidence des niveaux excessifs d’acide benzoïque et de sulfites, deux substances dangereuses pour la santé, notamment pour les enfants. Les enquêteurs ont exposé la fraude potentiellement derrière ces pratiques, où des agents chimiques sont utilisés pour améliorer l'apparence des olives.
Depuis la première saisie, d’autres contrôles dans les entrepôts du grossiste ont permis d’intercepter plus de deux tonnes additionnelles de marchandises non conformes. Au total, 30 tonnes de produits suspects ont été saisis par les autorités.
Un commerçant récidiviste
Le grossiste impliqué, déjà sous le radar de la DGCCRF pour des infractions similaires, a été qualifié de "multirécidiviste". Il risque une amende dont le montant n’a pas encore été déterminé. Cette affaire souligne l'engagement de la douane française dans la protection des consommateurs et de la santé publique, un rôle élargi depuis que les missions de contrôle sanitaire ont été transférées à cette institution au début de juin 2023.







